La Corroirie du Liget - Gîte de la Touche Seillerie

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Le nom vient du latin Conderium ou Conderia, qui désigne tout ce dont les moines ont besoin pour survivre : nourriture, vêtements et entretien.

 Visite 
 L'église du XIIe siècle - le cellier du XIIIe - la tourelle - la promenade des douves.  
La tourelle, isolée entre les murailles et le cellier, pose de nombreuses questions : est-ce une prison ? est-ce un silo ? est-ce une ruche ? est-ce une glacière ? ou est-ce un four pour faire sécher [ le chanvre ] qui sert à fabriquer du cordage ?


 Débat sur l'orthographe du nom 
LA COUROIRIE - dépliant trouvé à la Chartreuse du Liget

La Couroirie
À 800 mètres, en suivant le ruisseau du Liget dans sa descente vers l'Est, la Couroirie, qui ne se visite pas, mérite cependant d'être admirée de la route. Au-dessous d'un étang encadré de bois, elle est la place fortifiée, lieu féodal de la Chartreuse, refuge des religieux en cas de troubles. Une des portes à pont levis est intacte (XVe), ainsi que la chapelle du XIIIe dont l'extérieur, surélevé au XVe, conserve l'allure militaire de l'ensemble, mais dont l'intérieur est une merveille du style Plantagenet.
LA CORROIRIE - Centre-Val de Loire, Loches - Valencay par le val d'Indrois - Office du Tourisme
Le Village : Chemillé sur Indrois
 

CHEMILLÉ SUR INDROIS - 37460
Village de charme aux puits pittoresques de pierre. L'église Saint Vincent restaurée au XIXe s. conserve le chœur... 
... Sur cette commune à l'orée de la forêt de Loches sont édifiées la Chartreuse du Liget ... et sa partie basse, la Corroirie ... ainsi que la chapelle Saint Jean du Liget...
LA CORROIERIE - extrait de la carte IGN TOP 250 n°106

  


 Débat sur l'activité du lieu 

Que comprend l'intendance
  • le traitement du chanvre pour en faire du cordage ?
  • le travail de la peau ?
  • le traitement du fer lié à la fabrication des lames d'épées ?

CORROI [rwa] n. m. (déverbal de corroyer). Peauss. Façon donnée au cuir.
- Trav. publ. Lit de terre glaise ou béton pilonné dont on revêt le fond et les parois des fontaines, des réservoirs, des canaux, des barrages, etc., pour les rendre étanches.
CORROIERIE n. f. Art, action de corroyer. // Atelier de corroyage.
CORROYAGE [rwajaz) n. m. Action de corroyer ; son résultat. 
- Métall. Action de forger ou de souder ensemble plusieurs barres métalliques ou tôles à chaud, quelquefois avant de les soumettre à un nouveau laminage ou étirage. // Effet produit sur le métal par le travail à chaud ou, plus exactement, à une température supérieure à la température de recristallisation du métal ou de l'alliage, par opposition à l'écrouissage, qui est un travail à froid. //Coefficient de corroyage, rapport de la section primitive du lingot à sa section finale.
- Peauss. Série d'opérations par lesquelles le cuir brut de tannage, dit cuir en croûte, est amené à l'état de cuir fini, ou cuir marchand. // Art du corroyeur.
- Technol. Travail d'une pièce de bois scié, avivée, ayant le degré de siccité convenable, en vue de lui donner la planitude et les dimensions requises pour l'usinage définitif, notamment l'épaisseur.
- ENCYCL. Peauss. Le corroyage diffère selon le type de cuir que l'on désire obtenir ; il comporte des opérations ou façons effectuées les unes sur le cuir humide, les autres sur le cuir sec. Parmi les premières figurent des opérations à caractère chimique, telles que la teinture et le graissage ou nourriture* ; d'autres sont des façons mécaniques, telles que le dérayage*, le refendage*. Le séchage est toujours précédé d'une façon dite mise au vent*, qui consiste à dresser le cuir au moyen d'une étire* sur une table bien plane, avant de le suspendre dans le séchoir. Les façons appliquées au cuir sec ont pour but tantôt de l'assouplir (palissonnage, rebroussage), tantôt de le rendre ferme (battage, cylindrage) et tantôt de donner aux surfaces leur aspect définitif (apprêtage, lissage ou ponçage).
- TECHNOL. Les débits de scierie, surtout après séchage, n'ont pas des surfaces parfaitement planes. Le corroyage se révèle nécessaire. On l'effectue manuellement sur l'établi à l'aide du riflard, puis de la varlope, enfin du rabot. Mécaniquement, on procède à deux opérations successives, le dégauchissage d'un parement et d'un chant, à la dégauchisseuse*, la mise à l'épaisseur et à la largeur voulues, à la raboteuse*.
CORROYER [rwaje] v. tr. (lat. pop. *corredare, emprunté au germ.). [Se conjugue comme aboyer.] Soumettre les cuirs au corroyage.
- Constr. Pétrir, malaxer : Corroyer du mortier. // Revêtir de corroi : Corroyer un bassin de fontaine.
- Métall. Battre et souder à chaud (en parlant des métaux).
- Text. Passer les étoffes au corroi.
- Trav. publ. Agglomérer à l'aide de rouleaux compresseurs les digues de retenue d'eau.
CORROYEUR [rwajœr] n. et adj. m. Ouvrier procédant à la préparation des cuirs en croûte par foulage, battage, dérayage, rebroussage et mise au vent, en vue de leur utilisation.
LAROUSSE, édition 1964 - 3, 527 c / 528 ab

Le corroyage et le finissage
Le corroyage (ou finissage) englobe l'ensemble des traitements que l'on doit faire subir aux cuirs et peausseries pour les amener de l'état de cuir en croûte à l'état de produit fini prêt à la vente. Il comporte toute une série de traitements mécaniques mettant en oeuvre un appareillage très spécial et également des opérations chimiques : la nourriture, la teinture et le finissage. La nourriture consiste à incorporer au cuir une quantité variable de matières grasses, afin de lui donner de la souplesse, de l'imperméabilité, et de modifier ses propriétés mécaniques. Les deux principales méthodes sont : la mise en suif, qui consiste en une imprégnation d'un cuir sec à l'aide d'une matière grasse concrète (suif) ; la mise en huile, dans laquelle un cuir humide est imprégné par une matière grasse liquide contenant de l'eau en émulsion. La mise en suif est utilisée pour les cuirs à bourrellerie et pour les cuirs à équipement. Au lieu de matières grasses concrètes qui donnent de la fermeté, on utilise au contraire des matières grasses fluides telles que les huiles, pour obtenir des cuirs souples et imperméables. Les méthodes de teinture et la nature des colorants utilisés en tannerie dépendent du tannage que le cuir a subi. Mis à part le cas particulier des colorants réactifs vrais, qui sont les seuls à se fixer par covalence sur les chaînes collagéniques, l'affinité des colorants pour le cuir est obtenue par attraction de charges électriques opposées. Les colorants les plus utilisés sont des colorants anioniques appartenant au groupe des azoïques. Les teintures sont de plus en plus réalisées par immersion des peaux dans des solutions de colorant. Une légère couverture peut cependant s'effectuer par teinture au pistolet. Enfin, on utilise encore la teinture à la brosse lorsqu'on veut obtenir des couleurs différentes pour l'envers et l'endroit. Le finissage d'un cuir est l'opération qui consiste à le recouvrir d'une couche mince de matière adhérente et solide qui le protège des agents extérieurs et améliore son aspect. Cette couche mince comporte toujours deux sortes de constituants de base : des produits liants assurant la cohésion des pigments ou des colorants. Suivant la nature du liant, on peut distinguer trois classes de finissage : ceux à base de liants protéiques (appelés finissages à l'eau) ; ceux à base de liants cellulosiques (finissages cellulosiques), et ceux à base de résines synthétiques. Les finissages à base de résines synthétiques sont actuellement les plus employés.
ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS édition 1985 - 5, 857 b
... : le corroyage (étirement d'une barre de fer ensuite repliée sur elle-même et soudée à blanc) ou le cinglage à froid ont abouti, en des points géographiques divers et à des époques historiques différentes, à la fabrication de lames d'épée dont le cœur était nerveux et le tranchant dur.
ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS, édition 1985 - 17, 769 a   
     
 
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