gnorés par le visiteur un peu pressé, confondus, lorsqu'ils ont été remarqués, avec des colombiers, les fours à chanvre représentent pourtant une véritable richesse architecturale pour le milieu rural sarthois. Vestiges d'une industrie originale, ils restent les témoins valorisants d'un monde agricole capable de transformer lui-même, chez lui, sa propre production.
N'allez pas chercher un four dans une ferme, tout près des bâtiments d'exploitation et d'habitation. Non, vous le trouverez généralement dans un endroit reculé de la cour de la ferme. Isolé, il l'était pour d'évidentes raisons de sécurité. C'est que les incendies de fours n'étaient pas rares. Il faut dire que pour réaliser l'opération de séchage, on devait placer les gerbes le plus près possible de l'âtre, la chaleur diffusée par un vaste couvercle, l'étoupa, s'introduisant dans dans la chambre de séchage par le plancher à claire-voie. Il suffisait alors qu'un seul brin de chanvre vienne au contact de couvercle surchauffé pour que le chargement tout entier s'embrase. Mis en quarantaine, loin de la ferme, le four à chanvre restait généralement associé à deux autres éléments du paysage rural : la mare et l'étang. Le hangar, appelé généralement la loge, abritait les hommes qui devaient broyer les gerbes de chanvre séchées.

extrait du site : www.sarthe.com

cependant le site a évolué - vous ne trouverez plus cette page

(dernière consultation le 07 janvier 2014)

La tourelle et le site de la Corroirie allient toutes ces caractéristiques.