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LA
COUROIRIE - dépliant trouvé à la Chartreuse
du Liget |
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La Couroirie
A 800 mètres, en suivant le ruisseau du
Liget dans sa descente vers l'Est, la Couroirie, qui ne se visite pas, mérite cependant
d'être admirée de la route. Au-dessous d'un étang encadré de bois, elle
est la place fortifiée, lieu féodal de la Chartreuse, refuge des religieux
en cas de troubles. Une des portes à pont levis est intacte (XVe), ainsi
que la chapelle du XIIIe dont l'extérieur, surélevé au XVe, conserve
l'allure militaire de l'ensemble, mais dont l'intérieur est une merveille
du style Plantagenet. |
LA
CORROIRIE - Centre-Val de Loire, Loches - Valencay
par le val d'Indrois - Office du Tourisme Les Villages : Chemillé sur Indrois
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CHEMILLÉ SUR INDROIS - 3746 Village de charme aux puits pittoresques de pierre. L'église Saint Vincent
restaurée au XIXe s. conserve le chœur...
... Sur cette commune à l'orée de la forêt de Loches sont
édifiées la Chartreuse du Liget ... et sa partie basse,
la Corroirie... ainsi
que la chapelle Saint Jean du Liget... |
LA
CORROIERIE - extrait de la carte IGN TOP 250 n°106 |
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DÉBAT SUR
L'ACTIVITÉ DU LIEU |
Que
comprend l'intendance |
- le traitement du chanvre
pour en faire du cordage ?
- le travail de la peau ?
- le traitement du fer lié à
la fabrication des lames d'épées ?
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CORROI [rwa] n. m. (déverbal
de corroyer). Peauss. Façon donnée au cuir. - Trav. publ. Lit de terre glaise ou béton pilonné dont on revêt le fond et
les parois des fontaines, des réservoirs, des canaux, des barrages, etc.,
pour les rendre étanches. |
CORROIERIE n. f. Art, action de
corroyer. // Atelier de corroyage. |
CORROYAGE [rwajaz) n. m.
Action de corroyer ; son résultat. - Métall. Action de forger ou de souder
ensemble plusieurs barres métalliques ou tôles à chaud, quelquefois avant de
les soumettre à un nouveau laminage ou étirage. // Effet produit sur le
métal par le travail à chaud ou, plus exactement, à une température
supérieure à la température de recristallisation du métal ou de l'alliage,
par opposition à l'écrouissage, qui est un travail à froid. // Coefficient de corroyage, rapport de la section primitive du lingot à sa
section finale. - Peauss. Série d'opérations par lesquelles le cuir brut de tannage, dit
cuir en croûte, est amené à l'état de cuir fini, ou cuir marchand.
// Art du corroyeur. - Technol. Travail d'une pièce de bois scié, avivée, ayant le degré de
siccité convenable, en vue de lui donner la planitude et les dimensions
requises pour l'usinage définitif, notamment l'épaisseur. - ENCYCL. Peauss. Le
corroyage diffère selon le type de cuir que l'on
désire obtenir ; il comporte des opérations ou façons effectuées les unes
sur le cuir humide, les autres sur le cuir sec. Parmi les premières figurent
des opérations à caractère chimique, telles que la teinture et le graissage
ou nourriture* ; d'autres sont des façons mécaniques, telles que le
dérayage*, le refendage*. Le séchage est toujours précédé d'une façon dite
mise au vent*, qui consiste à dresser le cuir au moyen d'une étire* sur une
table bien plane, avant de le suspendre dans le séchoir. Les façons
appliquées au cuir sec ont pour but tantôt de l'assouplir (palissonnage,
rebroussage), tantôt de le rendre ferme (battage, cylindrage) et tantôt de
donner aux surfaces leur aspect définitif (apprêtage, lissage ou ponçage).
- TECHNOL. Les débits de scierie, surtout après séchage, n'ont pas des
surfaces parfaitement planes. Le corroyage se révèle nécessaire. On
l'effectue manuellement sur l'établi à l'aide du riflard, puis de la
varlope, enfin du rabot. Mécaniquement, on procède à deux opérations
successives, le dégauchissage d'un parement et d'un chant, à la
dégauchisseuse*, la mise à l'épaisseur et à la largeur voulues, à la
raboteuse*. |
CORROYER [rwaje] v. tr. (lat.
pop. *corredare, emprunté au germ.). [Se conjugue comme aboyer.]
Soumettre les cuirs au corroyage. - Constr. Pétrir, malaxer : Corroyer du mortier. // Revêtir de corroi
: Corroyer un bassin de fontaine. - Métall. Battre et souder à chaud (en parlant des métaux).
- Text. Passer les étoffes au corroi. - Trav. publ. Agglomérer à l'aide de rouleaux compresseurs les digues de
retenue d'eau. |
CORROYEUR [rwajœr] n. et adj.
m. Ouvrier procédant à la préparation des cuirs en croûte par foulage,
battage, dérayage, rebroussage et mise au vent, en vue de leur utilisation. |
LAROUSSE, édition 1964 - 3,
527 c / 528 ab |
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Le
corroyage et le finissage |
Le corroyage (ou finissage)
englobe l'ensemble des traitements que l'on doit faire subir aux cuirs et
peausseries pour les amener de l'état de cuir en croûte à l'état de
produit fini prêt à la vente. Il comporte toute une série de traitements
mécaniques mettant en oeuvre un appareillage très spécial et également des
opérations chimiques : la nourriture, la teinture et le finissage. La
nourriture consiste à incorporer au cuir une quantité variable de matières
grasses, afin de lui donner de la souplesse, de l'imperméabilité, et de
modifier ses propriétés mécaniques. Les deux principales méthodes sont :
la mise en suif, qui consiste en une imprégnation d'un cuir sec à l'aide
d'une matière grasse concrète (suif) ; la mise en huile, dans laquelle un
cuir humide est imprégné par une matière grasse liquide contenant de l'eau
en émulsion. La mise en suif est utilisée pour les cuirs à bourrellerie et
pour les cuirs à équipement. Au lieu de matières grasses concrètes qui
donnent de la fermeté, on utilise au contraire des matières grasses
fluides telles que les huiles, pour obtenir des cuirs souples et
imperméables. Les méthodes de teinture et la nature des colorants utilisés
en tannerie dépendent du tannage que le cuir a subi. Mis à part le cas
particulier des colorants réactifs vrais, qui sont les seuls à se fixer
par covalence sur les chaînes collagéniques, l'affinité des colorants pour
le cuir est obtenue par attraction de charges électriques opposées. Les
colorants les plus utilisés sont des colorants anioniques appartenant au
groupe des azoïques. Les teintures sont de plus en plus réalisées par
immersion des peaux dans des solutions de colorant. Une légère couverture
peut cependant s'effectuer par teinture au pistolet. Enfin, on utilise
encore la teinture à la brosse lorsqu'on veut obtenir des couleurs
différentes pour l'envers et l'endroit. Le finissage d'un cuir est
l'opération qui consiste à le recouvrir d'une couche mince de matière
adhérente et solide qui le protège des agents extérieurs et améliore son
aspect. Cette couche mince comporte toujours deux sortes de constituants
de base : des produits liants assurant la cohésion des pigments ou des
colorants. Suivant la nature du liant, on peut distinguer trois classes de
finissage : ceux à base de liants protéiques (appelés finissages à
l'eau) ; ceux à base de liants cellulosiques (finissages cellulosiques),
et ceux à base de résines synthétiques. Les finissages à base de résines
synthétiques sont actuellement les plus employés. ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS édition 1985 - 5, 857 b |
... : le corroyage (étirement
d'une barre de fer ensuite repliée sur elle-même et soudée à blanc) ou le
cinglage à froid ont abouti, en des points géographiques divers et à des
époques historiques différentes, à la fabrication de lames d'épée dont le
cœur était nerveux et le tranchant dur. ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS, édition 1985 - 17, 769 a |
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